Le casque dans l’art villanovien : symbolique, représentations, gestes rituels

Identification

L’art villanovien, nommé ainsi du fait du lieu de découverte, Villanova, correspond au passage de l’âge du bronze à l’âge du fer et à la phase dite proto-étrusque.

Description

Les casques, pour la plupart en bronze, même si quelques pièces retrouvées sont en impasto, sont à crêtes. Trois variantes de casques ont été retrouvées dans la péninsule italienne à l’époque villanovienne, avec un cimier et une calotte plus ou moins haute et large. Ils sont composés de deux plaques de bronze martelées et assemblées entre elles. Les casques en céramique sont moulés. Le décor lui, est généralement effectué au repoussé pour le bronze avec par exemple les files de point et incisé pour les casques en impasto comme c’est le cas pour celui de la tombe 179 de la nécropole Poggio Selciatello et son motif en dents de scie. Cependant, d’autres types de casques existaient à l’époque villanovienne : ce sont les casques coniques et les casques en calotte à pommeau.

Signification

Cependant, ces casques n’avaient pas pour objectif principal de servir au combat, c’était une pièce d’art qui montrait le prestige d’un défunt, symbole de pouvoir et de prestige social réservé à l’aristocratie. C’est pourquoi, les objets tels que les casques ou les armes étaient déposés dans la tombe à côté de l’urne cinéraire. Ces urnes cinéraires étaient recouvertes d’un casque à cimier pour les hommes partis au combat ; elles étaient donc anthropomorphes car le casque représentait la tête du défunt et la panse de l’urne, son corps.

Influences

Ces casques ont été inspirés par les casques de la fin de l’âge du bronze de l’Europe centrale, appartenant à ce que l’on appelle la culture Hallstatt. Ils ont été pour la plupart produits dans les deux grands ateliers de l’Étrurie méridionale que sont Tarquinia et Véies.